le modèle danois nécessite également des syndicats représentatifs, ce qui permet à l'Etat de ne pas intervenir quand les partenaires sociaux négocient les changements de règles du marché du travail.

Publié le par François Alex


Le Danemark, un exemple, pas un modèle


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20 Minutes | édition du 14.04.06


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Les politiques français n'ont que le Danemark à la bouche. Ce pays de 5 millions d'habitants, qui a certainement le mieux marié flexibilité de l'emploi et sécurisation des parcours professionnels, est souvent cité en exemple, mais son modèle est difficilement applicable en l'état en France. « Le Danemark est moins grand que l'Ile-de-France et cela permet des expérimentations », remarque un syndicaliste. « Mais surtout, note Maryse Dumas de la CGT, les dépenses consacrées aux aides au retour à l'emploi sont proportionnellement quatre fois plus importantes qu'en France. Et, même là-bas, le licenciement sans motif n'existe pas. »

Au-delà d'un important investissement public, le modèle danois nécessite également des syndicats représentatifs, ce qui permet à l'Etat de ne pas intervenir quand les partenaires sociaux négocient les changements de règles du marché du travail.

D. C.


©2006 20 minutes




6,2 % C'est le taux de chômage au Danemark en 2004. Il était de 12 % au milieu des années 1990. 700 000 Danois changent d'emploi chaque année, soit près d'un quart de la population active. 66 % des Danois retrouvent un travail moins d'un an après la perte de leur emploi. 80 % des salariés danois sont syndiqués.





Publié dans FLEXICURITE

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