Je souhaite la bienvenue au sein du Réseau SEGONORDIC à Jacques Mairé, ancien secrétaire général adjoint de l'UNSA et lecteur de Dominique Méda et Alain Lefebvre (22/08/2006)

Publié le par François Alex

Jacques Mairé, ancien secrétaire général-adjoint de l'UNSA (jusqu'en 2005), responsable des études et recherches à l'UNSA et membre du Conseil national du PS, vient de me faire parvenir un article tiré du numéro de mai d'UNSA-Magazine.

Cet article traite du livre de Dominique Méda et Alain Lefebvre :" Faut-il brûler le modèle social français ? ".

Jacques m'avait adressé un e-mail le jeudi 7 avril dernier me signifiant son intention de participer à la conférence du 10 avril au 2 steps café... Finalement, il n'avait pas pu venir, ce qui ne l'a pas empêché de rédiger son article.

Cet article de Jacques nous renvoie à l'article du Point du 17 août dernier "Ségolène Royal, combien de divisions ?" où un paaragraphe entier est consacré à la collaboration entre la Police (notamment l'UNSA) et les réseaux de Ségolène...

Problème technique - provisoire - : Jacques m'a envoyé son article sous forme d'un fichier .pdf que j'ai pu "downloader" sur ma clé USB, mais que je n'ai pas encore pu "uploader" sur le blog...

J'ai demandé à Jacques de m'expédier une version de son article sous format .html ou .doc...

En attendant, j'ai fait un copié-collé "sauvage" de .pdf vers Word puis vers le billet ci-dessous. Cette version provisoire sera améliorée dès que j'aurai reçu un format plus adéquat de Jacques ou dès que j'aurai pu "uploader" ce fichier .pdf sur le site.

Paris, mardi 22 août 2006.

29 Mai 2006
L’avenir du " modèle social français "
est une .question très présente depuis
plusieurs années.
Le livre d’Alain Lefèvre et de Dominique
Méda arrive fort à point pour
éclairer cette interrogation " Faut-il
brûler le modèle social français ? ".
D’ou viennent les dysfonctionnements
? Des bons principes mal appliqués ou des fondements inadaptés
à une situation nouvelle ?
Les auteurs exposent l’inefficacité de
notre modèle.

L'exemplarité du " modèle social français " est sérieusement mise en doute au regard d’un certain nombre de critères : la persistance d’un taux de chômage de 9 à 10%, le faible taux d’emploi des plus jeunes et des plus âgés, l’augmentation des emplois temporaires (70% des embauches depuis 2003), la précarité qui touche toujours les mêmes, la faiblesse des anticipations et de l’accompagnement des restructurations d’entreprises, l’utilisation médiocre de la formation, insuffisance de l’indemnisation et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi aggravée par l’incohérence des institutions entre elles.
Au-delà de l’emploi, la liste peut
être allongée : les ratés du système
d’enseignement
(150 000 jeunes sans
diplôme chaque année),
l’origine sociale
modeste des jeunes
dans l’enseignement
supérieur, la faiblesse du budget de
la recherche, la difficulté à intégrer
la population issue de l’immigration,
l’égalité théorique entre hommes et
femmes…
 
Ayant un " financement assis sur le seul emploi ", notre modèle social
s’est trouvé en difficulté avec le ralentissement persistant de la
croissance et pour " répondre aux défis auxquels nos sociétés sont
aujourd’hui confrontées ". Il n’est pas efficace pour combattre la précarité
et faire reculer les inégalités croissantes. Mais, nous disposons
encore d’atouts à réorienter et de potentialités à faire apparaître.
Tout naturellement les auteurs se tournent vers les sociétés nordiques dont les performances sociales sont incontestables. Mais, il serait illusoire d’imaginer paresseusement qu’une simple transposition des " recettes " scandinaves réglera nos problèmes.
 
Le fameux exemple du Danemark, ressassé à longueur de discours, ne
doit pas nous masquer la difficulté :pour obtenir les avantages du modèle
danois, il faut aussi en accepter les inconvénients.
En l’état, la transposition est impossible et probablement pas souhaitable.
Instruit de ce qui chez nos voisins a pu réussir, il faut trouver
notre propre chemin de la réforme.
Nous devons " repositionner " la France dans la nouvelle division internationale
du travail mais " cette politique ne peut être engagée qu’à
la condition que la population française et les salariés ne soient pas les
victimes de cette adaptation ".
Cela réclame des réformes cohérentes. La première sera une politique active de l’emploi. Il faudra aussi rechercher les voies et moyens de concilier flexibilité et sécurité. La protection sociale (santé, famille, retraite) sera rénovée dans une transformation de l’Etat providence. Comment faire ?
En premier lieu, " la paix sociale et
l’efficacité de notre modèle dépendent
de la force et de la représentativité
des syndicats, ce qui suppose
leur renforcement ".
Ensuite, on ne peut faire l’économie
" d’une restructuration et d’une révision
drastique des compétences ", y
voir clair dans l’enchevètrement des
structures et des responsabilités.
Enfin, la France doit reprendre
l’initiative en Europe, car " faute de
réaction rapide de notre part, le modèle
social européen se bâtira sans
nous ", à nous de trouver des alliés
et des partenaires. Une certitude, les
militants de l’UNSA trouveront à la
lecture de ce livre, beaucoup de leurs
analyses et de leurs résolutions.

" Faut-il brûler le modèle social
français ?" Alain Lefèvre, Dominique
Méda. Edition : Le Seuil. 9.

NOUS DISPOSONS
D'ATOUTS ET
DE POTENTIALITÉS
À FAIRE APPARAÎTRE

Il faut trouver
notre propre chemin
de la réforme

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O
bonjour,<br /> je découvre aujourd'hui (désolé) votre blog fort bien réalisé, riche et surtout bien documenté sur des pays que je connais bien (sauf la Finlande) pour y avoir passé une vingtaine d'années dont 12 en Norvège (Stavanger, Bergen) pour le compte d'une société bien connue que je ne citerai pas.<br /> Par contre, quelque chose m'a surpris puis agacé concernant votre blog, c'est la confusion des genres.<br /> Votre blog soutient ouvertement Ségolène Royal, soit. Mais quel rapport avec nos amis scandinaves ? aucun à ma connaissance. Rentré en France depuis 18 mois, je ne vois pas le lien entre ses propositions et les politiques mises en oeuvre en Suède et en Norvège (les deux pays que je connais bien, y compris la (les) (deux) langue(s) pour la seconde).<br /> Sans vouloir faire de politique pour un parti dont je ne suis pas membre, il me semble que la social-démocratie modèle SAP et DnA est bien mieux incarnée dans sa philosophie par Dominique Strauss-Kahn, que ce soit sur le thème de l'égalité réelle, de l'éducation et la petite enfance, le temps libre, le développement du sud, etc...<br /> bonne continuation
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F
Bonjour Olivier,<br /> Merci de votre commentaire encourageant. Pour répondre à votre question, j'ai choisi de soutenir Ségolène Royal précisément à cause de ses prises de positions vis-à-vis de l'Europe du Nord, notamment sur l'emploi des jeunes, l'environnement et la recherche.<br /> Autrefois, Michel Rocard avait loué la sociale démocratie des pays du Nord, mais je n'ai jamais entendu ni DSK ni d'autres politiciens louer aussi explicitement les pays du Nord...<br /> Mon blog soutient Ségolène Royal mais il a une fonction essentiellement technique et accueille des personnes de tous horizons. Vous êtes le bien venu.<br /> Cordialement.<br /> A bientôt.<br /> François AlexAnimateur du Réseau Ségonordic