Je n'imagine pas que ceux qui ont pris cette décision, le ministère de l'intérieur, l'Elysée, Matignon, ont réfléchi à des imbrications politiques
Au-delà de la plaisanterie qu'il se permet, ce proche de Bernadette Chirac, s'étonne, en faux naïf, de la polémique suscitée par cette nomination. N'irait-il pas en Poitou-Charentes, région de l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, pour "surveiller", la très médiatique candidate à la candidature du PS à la présidentielle ?
M. Niquet déploie une quantité d'arguments pour contrer cette idée. "Je prends la place de celui que j'ai remplacé il y a trois ans (le préfet Bernard Prévost). C'est une promotion tout à fait classique", dit-il. Parmi les préfets de la région Ile-de-France, fait-il aussi valoir, il était le plus ancien en poste. "Je n'imagine pas que ceux qui ont pris cette décision, le ministère de l'intérieur, l'Elysée, Matignon, ont réfléchi à des imbrications politiques", ajoute celui qui fut pendant sept ans chargé de la communication de Mme Chirac.
M. Raffarin a aussi participé étroitement à cette nomination. Mais l'ancien premier ministre n'a besoin de personne, assure son entourage, pour attaquer Mme Royal sur son bilan régional quand la présidentielle battra son plein, si elle est candidate.